🔞 Streaming et dérives : le cas choquant de Jean Pormanove sur Kick
😲 Aujourd'hui, je ressens le besoin de partager cette histoire qui m'a bouleversé. Quand on fait de la sensibilisation numérique et qu'on a parfois le sentiment de prêcher dans le désert, qu'on se rend compte que l'être humain est capable des pires abominations pour l'argent, pour la gloire, pour le pouvoir... la honte qu'on peut ressentir à faire partie de cette espèce est immense.
La mort en direct de Jean Pormanove, un homme handicapé mental de 46 ans, sur la plateforme de streaming Kick, est un exemple tragique de ces moments où l'on se demande jusqu'où peut aller la cruauté humaine.
Les faits sont glaçants : Jean, exploité par des streamers influents, a subi des humiliations et des violences en direct. Ce drame met en lumière les dérives d'un modèle économique basé sur la provocation et l'absence de limites. Imaginez un instant cet homme, vulnérable, exploité pour le divertissement de milliers de spectateurs.
On n’est pas naïf : on sait que le « mal » existe. Mais le mal n'a rien d’un vagabond solitaire qui frappe au hasard. Le mal s’organise, se structure, et trouve des complices prêts à tout pour assouvir leur soif de pouvoir et d’argent. Ce sont ces individus qui m’étonnent toujours.
Derrière ces faits, il ne s’agit pas simplement d’une mort, mais d’un processus créé par deux personnes, Naruto et Safine. Ils ont transformé la vie de Jean en un drame lucratif, se remplissant les poches. C’est une histoire d’argent, une quête de pouvoir et de richesse qui dépasse l’entendement. Ces individus ont profité de l’image d’une victime. Il s’agit d’un constat d’échec de notre liberté même.
Alors, qui est responsable ? Ceux qui veulent plus de liberté et hurlent à la censure ? Ceux qui veulent des zones de non-droit ? Ceux qui construisent ce modèle économique basé sur la provocation ? Ceux qui laissent leur téléphone à leur enfant pour avoir la paix ? La Ministre, l'Arcom, l'État, les plateformes ?
Je pense que nous sommes tous responsables chacun à notre niveau, complices silencieux ou acteurs. Comme pour d'autres sujets, nous devons continuer d'écoper la mer car chaque geste compte et nous agirons pour ne pas subir.
Dans ce monde numérique où tout semble permis, n'oublions jamais que notre humanité réside dans notre capacité à protéger les plus vulnérables et à respecter la dignité de chacun. Pourquoi agissons-nous différemment dans le monde réel et dans le monde cyber ? Pourquoi la distance de l'écran nous fait-elle oublier notre empathie et notre responsabilité ? Nous pouvons construire un avenir où la technologie sert à élever l'humanité. Soyons conscients, soyons responsables, soyons humains, dans le monde réel comme dans le monde virtuel.