A lire dans l'express la chronique de Julia de Funès.
98% d'accord avec ce constat mais je pense qu'il faut nuancer cette perception. C'est une loi universelle : dans tout groupe, on retrouve toujours le même pourcentage d'imposteurs. Plus la plateforme grandit, plus le nombre absolu d'imposteurs augmente mécaniquement. LinkedIn n'échappe pas à cette règle.
À cela s'ajoute un second phénomène : notre appétit collectif pour le sensationnel, la crise, et la peur. Certains posts sur LinkedIn se transforment en articles dignes de la presse à sensation, rappelant la surenchère des chaînes d'info en continu. Cela ouvre la porte aux fake news, aux détournements, au spectaculaire et au sordide qui, malheureusement, font le buzz et répondent à une certaine attente de l'auditoire.
Face aux imposteurs et au monde du fake, une seule réponse : vérifier les sources et aiguiser notre esprit critique. Mieux vaut ignorer le contenu douteux plutôt que de le commenter ou le partager, même pour le dénoncer. Ne leur faisons pas cet honneur, car c'est précisément ce qu'ils recherchent.
LinkedIn reste un outil précieux si on sait naviguer entre ces écueils. À nous d'en faire un usage éclairé et responsable.