Il est essentiel de rappeler que le rôle des journalistes et correspondants est d'informer objectivement, non de servir de relais aux institutions. La presse libre, pilier de la démocratie, inclut le droit de rapporter les faits, même peu flatteurs.
Voilà pour la théorie, incontestable. Mais comprenons aussi la pression des élus locaux à 8 mois des élections.
D'expérience, je reconnais la qualité des écrits journalistiques, mais certains correspondants locaux ont des couleurs politiques ou des proximités avec des listes municipales, majoritaire ou opposition. Je ne sais pas comment les rédacteurs en chef gèrent ces situations, mais elles existent partout. Que celui qui n'en a jamais rencontré me jette la première pierre.
Après, disons-nous la vérité : il faut composer localement. C'est tout l'art de la relation humaine, à la fois clivante politiquement mais assez intelligente pour trouver un équilibre. Soyons collectivement intelligents.