Madame,
Vous vous présentez comme "Journaliste d'investigation", et pourtant vous affirmez que Mme Castets, en se mettant en disponibilité, continuerait à être payée tout en accumulant de l'ancienneté, le tout "aux frais des contribuables". Ces propos sont non seulement inexacts mais aussi profondément trompeurs.
Permettez-moi de vous rappeler qu'un fonctionnaire en disponibilité ne perçoit aucune rémunération de son employeur public, et que son ancienneté est également suspendue durant cette période. Votre affirmation est donc totalement erronée. Cette procédure, loin d'être un "privilège", est une disposition qui existe justement pour permettre à des individus engagés au service public de pouvoir exercer d'autres fonctions, notamment en politique, sans continuer à percevoir des fonds publics.
Attiser la méfiance envers les agents publics en opposant de manière simpliste et clivante le secteur public et le secteur privé ne sert qu'à alimenter des polémiques stériles. Votre rôle de journaliste, qui implique une responsabilité particulière, devrait vous amener à vérifier scrupuleusement les faits avant de publier de telles assertions.
Votre conclusion, « Tu m’étonnes, dans ces conditions, on le serait tous… Au diable transparence et équité ! », est particulièrement choquante et je n'évoque même pas la fin de la phrase tellement vous devriez avoir honte de l'avoir écrite. Est-ce une forme de frustration ou de jalousie vis-à-vis des agents publics qui vous pousse à dénigrer ainsi une partie de la population qui s'engage quotidiennement au service de l'intérêt général ?
Personne ne vous a interdit de travailler dans la fonction publique ou de vous mettre au service des citoyens. Votre métier vous confère un pouvoir d'influence, mais aussi un devoir d'exemplarité. Que vous choisissiez de tourner ce pouvoir contre des individus sans fondement avéré est regrettable et indigne de la profession de journaliste.