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Lionel Pérès 🤝
✅ DGS - Ville de Vaison-la-Romaine | Leadership stratégique
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September 14, 2025
Merci Laurent DUBLING d’avoir mis ce sujet sur la table. Pour éviter les commentaires qui relèvent de biais de confirmation, je voudrais apporter quelques éléments. Ce débat a déjà eu lieu et a été tranché. On entend le même argumentaire dans la bouche des DSI depuis quinze ans, mais les règles sont claires. Le combat fonctionnement/investissement est perdu d’avance : il ne faut plus l’utiliser. Le SaaS n’est pas une acquisition de logiciel « en pleine propriété », mais une redevance liée à un service. La collectivité ne détient pas l’actif (code source, logiciel) et paie un abonnement (mensuel ou annuel) pour un droit d’usage. Cela relève donc, et relèvera toujours, du fonctionnement. Le vrai sujet (et c’est là un argument utile pour défendre une solution SaaS auprès de votre hiérarchie) consiste à démontrer que l’abonnement SaaS n’est pas plus coûteux que l’investissement classique. La seule marge de manœuvre, c’est le FCTVA. Et c’est bien là qu’il y a eu une avancée majeure avec la loi de finances rectificative de 2020, applicable aux paiements réalisés à compter du 1er janvier 2021. Pour être complet, rappelons qu’un arrêté de décembre 2020 est venu préciser la définition et la liste des prestations de cloud concernées (IaaS, certaines prestations PaaS/SaaS, à relire pour confirmation). Concrètement, dans votre tableau comparatif des coûts, il faut raisonner sur la durée d’amortissement de votre solution matérielle interne (éligible au FCTVA au taux plein) et la comparer à votre abonnement SaaS, lui aussi désormais éligible au FCTVA, mais au taux forfaitaire de 5,6 %. Ce taux, négocié en 2020, rééquilibre l’opération financière. Les autres arguments non financiers (flexibilité, sécurité, évolutivité,...) viendront compléter la balance au moment de la décision. Enfin, pour embarquer votre directeur financier, rappelez-lui que la M57 mentionne explicitement que les dépenses d’ "informatique en nuage (cloud)" imputées sur le compte 65811 sont éligibles au FCTVA. 😉 A dispo pour débattre ou préciser.
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September 14, 2025
Discussion about this post
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🌞 Anne-Cécile D.
Directrice Générale / Manager engagée/ Secouriste en santé mentale
6 days ago
Stephane Allain
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Olivier FABRE
Responsable Informatique | Management de Projets IT & Pilotage de la conformité RGPD | Formateur
6 days ago
Bonjour, je me permets d’intervenir plusieurs collègues DSI m’ont conseillé de faire passer les dépenses de fonctionnement de ces logiciels en investissement les premières années de mise en place. J’ai eu beau chercher et me documenter, je n’ai pas pu trouver la validation ou la possibilité légale / comptable. Avez vous une solution pour est-ce possible ? Dans mon ancienne collectivité nous faisions passé la première année où généralement il y a de la main d’œuvre, dans ma nouvelle collectivité c’est uniquement en fonctionnement soit 65811 si éligible soit 65818. Comment faites vous ?
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Sylvain WEBER
Directeur achats et commande publique - Formateur
6 days ago
Il existe un cas où le SaaS relèvera d’une dépense d’investissement. Il s’agit du cas où les pièces contractuelles du marché public (ex : CCAP) prévoit la cession, à titre exclusif, de l’intégralité des droits patrimoniaux attachés aux résultats produits dans le cadre du marché et que cette cession comprend les codes sources, les scripts, les schémas de base de données…
Madame, Vous vous présentez comme "Journaliste d'investigation", et pourtant vous affirmez que Mme Castets, en se mettant en disponibilité, continuerait à être payée tout en accumulant de l'ancienneté, le tout "aux frais des contribuables". Ces propos sont non seulement inexacts mais aussi profondément trompeurs. Permettez-moi de vous rappeler qu'un fonctionnaire en disponibilité ne perçoit aucune rémunération de son employeur public, et que son ancienneté est également suspendue durant cette période. Votre affirmation est donc totalement erronée. Cette procédure, loin d'être un "privilège", est une disposition qui existe justement pour permettre à des individus engagés au service public de pouvoir exercer d'autres fonctions, notamment en politique, sans continuer à percevoir des fonds publics. Attiser la méfiance envers les agents publics en opposant de manière simpliste et clivante le secteur public et le secteur privé ne sert qu'à alimenter des polémiques stériles. Votre rôle de journaliste, qui implique une responsabilité particulière, devrait vous amener à vérifier scrupuleusement les faits avant de publier de telles assertions. Votre conclusion, « Tu m’étonnes, dans ces conditions, on le serait tous… Au diable transparence et équité ! », est particulièrement choquante et je n'évoque même pas la fin de la phrase tellement vous devriez avoir honte de l'avoir écrite. Est-ce une forme de frustration ou de jalousie vis-à-vis des agents publics qui vous pousse à dénigrer ainsi une partie de la population qui s'engage quotidiennement au service de l'intérêt général ? Personne ne vous a interdit de travailler dans la fonction publique ou de vous mettre au service des citoyens. Votre métier vous confère un pouvoir d'influence, mais aussi un devoir d'exemplarité. Que vous choisissiez de tourner ce pouvoir contre des individus sans fondement avéré est regrettable et indigne de la profession de journaliste. [[Republiez, republiez, republiez, il faut que cette désinformation cesse]]
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August 30, 2024
𝗙𝗶𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗶𝗹𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗲𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗮𝗴𝗲𝗻𝘁𝘀 : 𝘂𝗻 𝗼𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗶𝗻𝘁 🎯 Fixé en 2020, atteint en 2025… 5 ans plus tard, quel bonheur de pouvoir dire : mission accomplie. Sous la plume de Maud Parnaudeau, l'excellent article sur la surcharge informationnelle reprend ce point que nous avions évoqué ensemble lors d'une discussion sur d'autres sujets de transformation numérique. Vous avez été nombreux à m’interroger depuis : voici donc quelques précisions, partagées au bénéfice de tous. 👉 À l’origine, l’objectif n’était pas de réduire le nombre de mails (nous en avions bien moins qu’aujourd’hui), mais de répondre à plusieurs défis majeurs : 📌 Le flux exponentiel de données traitées par chaque agent, avec des projets menés en parallèle qui imposent du partage en temps réel. 📌 La boite mail, n'est pas un outil de gestion des documents. Elle n'est pas partagée en équipe, tous les essais de boites de groupe ou partagées sont des échecs. Les boites de services d'une époque précédente devraient être supprimées. Anonymes et génériques, elles sont non conformes à la charte Marianne. 📌 Le formalisme historique des mails : bonjour, formule de politesse, liste des destinataires...voir ordre des destinataires pour certains... sont une perte de temps dramatique, un risque d'erreur ou de vexation. 📌 La cybersécurité, puisque le phishing reste la première porte d’entrée des attaquants : moins de mails = plus de vigilance. 👉 Ce que la plateforme collaborative a changé : 📌 Toutes les infos et documents liés à un sujet sont traités dans l’espace d’équipe dédié, accessibles en temps réel. 📌 Les données sont sécurisées et archivées, disponibles même en cas d’absence ou de départ d’un agent. 📌 Finies les formules de politesse et les chaînes interminables : les échanges sont courts, ciblés, clairs. 📌 Et surtout : un mail interne reçu = alerte. Soit une erreur, soit une tentative de phishing. Cette règle simple nous a permis de bloquer plusieurs attaques sophistiquées. Après cinq ans de persévérance et de conduite du changement, la suppression des mails internes entre agents est devenue une réalité. Un pas décisif pour réduire la surcharge informationnelle, renforcer la sécurité numérique et… libérer énormément de temps.
121 comments
September 10, 2025