Nicolas, votre message m’interpelle et me pousse à une vraie réflexion, merci de l’avoir partagé avec autant de cœur. Le mot « révolté » que vous employez ne passe pas inaperçu : il traduit une frustration légitime et agit comme un miroir tendu à nous, dirigeants, pour nous rappeler l’essentiel.
Vous avez raison, les agents de catégorie C – qui représentent 75 % des effectifs de la fonction publique territoriale – sont le socle vivant de nos services. Boubakar, Fatima, Valérie, et tant d’autres, portent nos missions au quotidien, souvent dans l’ombre et dans des conditions exigeantes.
En tant que DGS, je sais que notre métier est avant tout d’encadrer et de soutenir ces agents, dont nous connaissons les réalités, les contraintes et la valeur inestimable.
Dans notre collectivité, nous travaillons sans relâche pour les valoriser : via notre marque employeur, qui met en lumière la diversité de leurs métiers, mais aussi par des actions concrètes pour améliorer leurs conditions de travail : équipements adaptés, formations, reconnaissance interne. Les labels et distinctions que nous obtenons, ou encore les retours positifs des administrés, sont des leviers pour rendre visible leur engagement.
Bien sûr, cela ne convaincra jamais ceux qui caricaturent les agents publics en « fainéants vivant de leurs impôts », et je l’entends. Mais chaque pas compte.
Votre post, volontairement clivant, est une invitation à ne pas nous reposer sur nos acquis. C’est bien joué, et je l’accueille comme un appel à faire mieux, avec humilité. Continuons ce dialogue pour que chaque agent, sur le terrain ou ailleurs, se sente pleinement reconnu.
Bon dimanche à vous, et à tous ceux qui font tenir nos services, loin des écrans mais au cœur de l’action.